1. |
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Allez on se rassemble, on forme le clan
des guerriers qui refusent de défendre le camp on a du jus, sauf qu'il n'est plus à revendre
l'intrigue est nul ?! Ouais mais l'Histoire est grande !
On est beaucoup trop à faire partie des reclus
plus leur territoire prend de la place, plus j'ai l'impression que leurs frontières reculent
chez nous, il existe un point de rencontre à l'endroit où personne ne se dévisage
s'écarter du combat sans pour autant déposer les armes
footing matinal sur un champ de bataille
au p'tit dej' : un grand bol de shrapnel,
pour aller chercher du lait, slalom entre les corps à corps des sentinelles
le quotidien (quoi?), enjamber la boulangère
qui vide ses tripes sur la dernière fournée, la dernière
tournée, avant l'énième début de la première guerre
hier, on a du labourer le premier cimetière
on trinque à la santé de la poussière
canibalisme par infusion de thé, si l'on concidère l'endroit où a poussé la citonnelle
j'crois que l'esprit des anciens, circule dans nos veines
mais alors, au sens propre du terme !
Le sang a coulé sous les ponts, la sueur sous les coups d'éponge
laissant dans les coupé sports, les coudées franches
le clan est soudé comme des yakusas
un coup de sabre, un coup de poing, ouais cousin
qui cherche encore un coupable ?
Les ronins se reconnaissent sur ce lopin de terre
tout comme on distingue le menu fretin de la mauvaise graine
les ronins s'excluent d'eux mêmes mais ne s'excusent jamais
on se frotte les mains dans la poudrière
BIM ! Armure robuste,
le casque ? C'est une tête dur !
Le masque ? C'est pour la texture
efficace, quand je grimasse et que le texte tue !
Le sommeil se planque au fond de la caverne ?
J'enfile ma cuirasse, Platon. Mon plastron.
Plaque de métal sur le torse pour imprimer notre marque sur le paillasson
le clan ne se divise pas sur la question
soit on embarque l'attirail, soit on fout le feu en sortant de la maison.
On l'a bâtit de nos mains, sans trop se demander à quoi elle servirait
puis, dès le lendemain de l'ouverture, les plus curieux ont commencer à se faire virer.
Trop de servilité, tue le service et son utilité
futile idée, nul !, que de croire qu'on se contenterait de la petite monnaie
Vu ?
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2. |
Trente verres
02:29
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La trentaine, tranche terne où tu persévères
c'n'est pas la gangrène mais le grand stress qui te perce les veines
on parle « à l'ancienne » des grands frères, les p'tits cons de la dernière
car en vrai, on alterne sur l'état du verre
à moitié plein, c'est pas demain la veille que j'le brise par terre
même une poignée de main, un peu ferme, ne me chavire pas de bord
il reste du chemin, mais j'ai de la bouteille
clair que la nuit donne de bon conseil... donc maintenant je dors !
C'est pas la fin mais l'étau se ressert
j'bois lentement pour ne plus vomir avant le début de la fête
calmement, j'me demande plus si « je me tire » ou si « je sors »
et je le regrette amèrement le lendemain quand je m'enmerde à mort !
Mais c'est pas grave.
Trentenaire, l'enfer est de vivre mort
fuir mais à 30 mètres de son triste sort
la trempe légendaire s'effondre, sur la poussière que l'on mord
la fleur de l'age est hallucinogène, quand on la croque
j'm'enferme car la coupe n'est pas tout à fait pleine
le stress est gigantesque, quand on commence une phrase par : « à l'époque »
le Hip Hop est mon dogme ...
loin de l'idée des patries, j'pensais faire partie d'une grande escorte ...
Mais c'est pas grave !
Après 30 berges, c'est le tiers ... pas le demi
le truc n'est pas tiède même si le ciel se dégarni
ce n'est que le début de l'apéritif
j'trinque à mon pote le barman tant qu'il reste en service après minuit
Fast food, aspirine, le goutte à goutte est décisif
quand on calcule le déficit
j'me rajoute du liquide, pour le faux départ; le moche élan
c'est de la triche mais je m'en félicite dans le réfectoire que je fréquente.
...
Lève les bras ... ceux qui veulent aller de l'avant
noyés dans une histoire qui se réinvente constamment
ouais y'en a marre de miser sur l'apitoiement
à croire que la seule chose qui reste à écrire, c'est notre testament ?
Et ça c'est pas possible. Zéro moyen !!
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3. |
Image à la pluie
03:28
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On ne s'attend plus à te voir, délivrer la princesse dans le donjon.
Les traits de ton personnage, ne vont plus dans ce sens... La fin de l'histoire ? Est inscrite sur ta tronche.
J'me rince, chan-mé, je coince, mais j'me casse quand même
je finte le sort et j'me coiffe sans gel
j'agrafe mon salut, sur le talus, d'où je matte sans gêne
l'envers du décors farfelu où se mélange : sang, gênes
autres chromosomes champêtres... Franche perte,
la « bravoure noble » se transforme en fâcheuse tendance ancienne :
on se torche le cul, comme un nain qui court dans l'herbe !
Une forte image marque plus qu'un discours sans plèvre
la parole ne coupe plus le souffle, elle fait monter la fièvre
de la foule ; la foudre tombe du ciel mais les tours s'éffondrent quand même ?
On en a plus rien à foutre de se fondre dans le décors
au contraire, on s'efforce de s'extraire du flou.
Tire tes ficelles, nous, on te jette dans nos cordes
et ça va t'en faire un, d'effet spécial, quand tu encaisseras nos coups
Des trombes de pictogrammes tombent sur nos tronches
les raccourcis relient les pores de l'éponge,
les écarts s'estompent, puis, se raffermissent,
j'importe comme une goutte qui s'évapore : image à la pluie !
Je perle le long de ta tempe,
plus le temps d'attendre la tempête de grêle
frêle, je tente quand même ma chance,
comme un rayon de soleil au mois de décembre.
Ce n'est plus chez le boucher, qu'on paie sa tranche
ce n'est plus pour gouter qu'on y met la langue
puisqu'on lèche, sans le toucher, un bout de gras
qui se dore la couenne sur une plage.
Couper ! Du monde ?... c'est étrange.
On ne sait plus de quel coté du manche, c'est étroit
couper la ronde, c'est maladroit,
y'a plus qu'avec la danse, qu'on est capable de marcher droit
On attend l'avalanche, alors que le pire s'est déjà produit
le vase déborde constamment, ça fait un bail qu'il est rempli
on attend le déluge, ça rassure, tant qu'on partage des avis
parodie cyclique… image à la pluie.
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4. |
Sit-Zooka
03:17
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j sais pas ce qui m'prend, plus capable de faire un choix
c'est écoeurant, la balance comprend de trop nombreux poids
savant mélange de compromis périlleux
blocage violent, limite pernicieux
pourtant, j'n'ai pas l'âme d'une pleurnicheuse
maintenant j'm'éloigne avant qu'cette lacune ne m'achève
j'm'arrête. Stop les rouages de l'horloge, repère où l'or loge
pour ensuite perdre le courage de ma ruée dans le corridor
l'audace est une vertu que les naïfs ignorent
c'est quand tu cesses d'ouvrir toutes les portes que tu suces de l'aluminium …
si l'allure est sobre, l'essor est sombre
le succès se résorbe sur sa nature et sombre
donc le risque mène la barque, le fric met le coup de rame
les cycles drainent l'époque et les rites trainent la patte
les rixes freinent, les richesses provoquent
le pixel attise les convoitises, pousse les plus faibles à baisser leur froc
les p'tits frères ont plus de vécu que les grand pères
la misère c'est qu'ils ont moins de culture qu'un champ de pierre
j'exagère, j'force le trait : caricature
car l'exception confirme la règle chez le chiropracteur !
Je coche les mains dans les poches, les cases du calendrier
... comme un moche holocauste, clope enfermée sous une cloche dans le cendrier
je suis moche, pas un reproche potache
accroche tenace qui insiste sur ta vision étriquée
j'pratique la pression élastique pour élargir
matraque d'image sur débit arithmétique
parfois j'm'arrête … pour repartir !
C'est dingue comme bonjour, simple comme ton-car
3 pour faire l'amour et à 4 on se sépare
j'décoche une flèche, fastoche, pour déguerpir
mais j'flanche, les pinces sur la planche :
j'fourre de la salade de crabe sur mon sandwich …
je suis proche des poches, c'est moche
j'couche du caviar sur une cracotte
certains préfèrent que ça craque, quand d'autres, que ça se découse
les uns veulent le casse dalle car rien à foutre du goût
ça fâche ceux qui se décarcassent et qui se plaignent toujours
du coup, du choco ou de la purée de poiscaille : peu probable que les 2 s'épousent !
Creux ovale entre les 2 bords, trop d'entrailles entre les 2 pouces :
LE désert, c'est le décor ;
Manque d'air intra muros.
L'urgence stimule les pulsions négatives !
Et ce n'est plus le pétillement des bulles qui comble le sentiment de convoitise
l'impression que l'espace recule s'installe
ça fait de la place pour la bêtise
les sensations s'annulent en part égales ..
- « ça se passe ? »
- « ouais ouais, ça tire ! »
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5. |
Rien à défendre
02:52
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Le jour où, rien n'aura de sens ...
y'aura .. plus rien à défendre.
Ça passe par dessus la tête, par dessus la dette
par ici la fuite, par ici la fête
partout c'est la guerre. Partout c'est la cuite
lorsque le doute guette : j'm'en bats, puis, je recuits les steaks.
La défense est maudite tant qu'elle ne joue pas les gros titres
l'intérêt pragmatique : Cruel ! Tant il est modique
beh j'en peux rien, ça me fait chier quand c'est facile
y'a plus grand chose qui me fascine, rien que je l'admets, c'est .. fragile.
Un rat mort dans une boite se divertit plus qu'on ne le pense
car y'a peu de chances qu'il cogite encore sur sa délivrance
autant que ça cause de rien, tant qu'on est dans le vague
tant que la vue marche, autant se taire quand on regarde.
Il ne me plait guère cet ère là, c'est plus la peine de prêcher pour la paix,
rien que d'en parler me fout la haine, sentie l'odeur me fout la gerbe
j trouve plus de circonstances atténuantes pour manger de ce pain là
je n'ai ..
plus rien à défendre !
Plus rien à défendre ?
Juste .. besoin de me détendre !
Besoin de me détendre ?
Il en existe trop, des raisons de se facher.
C'est devenu tellement courant qu'on en a plus rien à cirer.
V'là les réact' .. ouais .. v'là les blaireaux !
À croire que ces tocards se battent pour qu'une couleur domine sur leur drapeau.
Les plus ouverts sont saoulés .. car rien ne change
les ignorants ne sont pas forcément fermés .. ça m'enchante
Mais, à quoi ça rime quand je la chante
La plaidoirie … Juste :
besoin de me détendre ?
Besoin de me détendre !
Y'a .. plus rien à défendre !
Plus rien à défendre ?
A part ma gueule … apparemment c'est tout !
Après, c'est l'étape « 2 » .. d'abord tu frappes pour rester debout
apparemment c'est tout ce que tolère l'humeur global ;
chercher ce qui met « bien », au lieu de trouver qu'tout va mal
C'est cool ?
Besoin de me détendre .. même si y'a quelque chose qui me démange.
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6. |
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Salut bonjour je fais du rap
ça en chagrine certain ? Mais tous les autres s'en tapent !
Savez-vous ce qu'est le rap ?
Pourquoi se poser la question en 2010 + 4...
Depuis toujours, je fais du rap
même si parfois ça vaut le détour de faire une soirée « a cap' »
dès qu'y a de la zik .. ma super cape est là
Clarck ? Disparaît ! J'éventre Kent... mais j parle de la cigarette
J'claque des mots de manière disparate, plus je dis qu'j'arrête,
plus j'kick le HitHat qu'Alix tapote, mon pote, multiplie les palettes
trafic de caisse clair, en mode rapide sur ses manettes,
classic pattern pour la chaire fraiche.
Au départ, la base, c'est la street, je suppose,
puis tu grandis et tu rêves juste d'en sortir, avant l'overdose
tu gardes ces 1000 facettes, ça peut servir à l'occaz'
tu l'oublies mais tu le restes, ce ptit gars maigre aux traits durcis par l'asphalte.
On ne parle plus de : « petit commerce », mais de grande carrière garnie
ce n'est plus la beauté du geste, mais l'idée du siècle qui fait de toi le génie .. du mois !
J'suis plus pour quelques petites pichnettes dans le lobe de l'oreille
plutôt qu'un seul coup de rasoir sur l'avant bras
c'est MA manière et je la gère pour rester actif sur ce marché du poids
Marrant ! Quand on sait que la balance se fait marrav' dans tout les cas
et je comprends mieux que l'apparence de la vitrine définisse la masse réel de l'exploit!
Pardonnez moi, je fais du rap
pour les babines des uns, pourvu que les autres s'éclatent
savez-vous ce qu'est le rap ?
Non ? Beh nous non plus. Nous ? On FAIT du rap !!!
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7. |
On reste actif
03:15
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Ils voudraient nous voir comme des moutons statiques,
drastiques avec nos poumons noircis
malgré les difficultés que nous éprouvons
les défis occultés où nos galons se prouvent
un branleur reste un branleur, avec ou sans poésie,
avec ou sans facétie même en toussant de la fausse modestie
on fait les choses à l'ancienne … ptérodactyle,
survolant le jurassique … on reste actif !
J en place une spéciale pour le posse carolorégien,
qui prouva que tout est possible, en partant de rien
ecchymose sur les genoux, pontage coronarien
contournant les artères, on opère sans les mains
ici, c'est wash & go et pas « wesh wesh io »
on fait le taf et c'est propre quand on part la tête haute
aucun tag facile sur façade numérique
en solo ou en équipe …
en solo ou en collectif, ORA
bricolo créatif, ORA
discretoz comme une montre planquée dans l'cul d'un soldat captif
pas d'cadeau, pas de sacrifice … ORA
parce que les sirènes de la police sifflent moins fort qu'un cortège d'intello naïf
rigolo, ce monde de culturo, démago, branleur de cerveau ..
récupère pas la galette, qd t'as refusé de fournir les oeufs
on est passé par derrière, justement pour fuir tes yeux
entre nous, la recette se concocte
à l'écart, pour éviter de tourner en rond autours des 3 coqs
private joke mais j'm'en bat
tu me croiseras ville haute en train de scier les 3 bras
pour toi c'est Charleroi, chez nous c'est Charlyking
pendant qu'tu mattes Dexter dans ton salon, ici il gicle direct sur les vitrines
trop de victimes lèchent le style sans que ça ne s'y prêtes, triste mine !
Estym, fierté mytique à 14 piges
si maintenant j gratte mes lyrixs c'est qu'j'viens de là où ça transpire
où ça ne lache pas le sourire facile, pas mauvais public
sache qu'tout évolue vite
c'est pas que personne n'est jamais content, on est juste pas adepte du compliment rapide
fait tes preuves pour que ça vibre !
Encaisses les instants, les critiques
ensuite r'viens qd l'niveau monte
ça vit la nuit mais ça sue plus que les gugus qui crèvent le jour
ma culture j'la déguste comme un sugus nature qui pousse sur les murs
oscour, Emile, littres de peintures et mille vitres de la TEC obscurcies
notre ville s'dégrade dans sa structure, y'a plus que les pitres qui l'embellissent
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8. |
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Je cherche l'envergure, en déployant ma force
dévoilant la nature qui m'empêche de passer la porte.
Je cherche l'envergure, sans vertu.
Je prêche l'envers du .. décors !
Amertume, clouée sur mon dot.
Salaire pur, gagné sans sueur en glandant sur un terrain de sport
ouais j'en ai plein des : « si j'avais su » « j'aurais pu », « j'aurais du »
fermer un peu plus ma gueule
mais je l'ai ouverte plus qu'il n'en faut et dans un sens, ça m'a aidé aussi
du fond de la classe à l'avant de la scène, cette grande gueule m'a servi
éjecté de toutes les écoles, à présent, on m'y invite.
Est-ce pour mieux remuer le couteau de la plaie qu'il nomme réussite.
J' suis à moitié de l'ancien siècle, à moitié de ce nouveau millénaire
j'm'étale sur la planète, sans qu'Internet m'y vénère.
Trentenaire, ni jeune, ni agé, j passe le shampoing avec une brosse de fer
… La tirette sur ton crâne … fermeture éclair.
J'ai grandi, dur sur les bords, durant l'époque du chacun pour tous
la vie de ue-r, c'n'était pas que pour les pauvres, tant que tu ne suivais pas qu'une seule route Tous nos chemins mènent au rhum qu'on mélange dans une bouteille en plastique à même le sol.
J garde beaucoup d'histoires fantastique, Fanta/Spliff, Manga/Pim's (poire)
ouverture des vitres, à fond de balle sur l'autoroute,
souvent, seul, j'aspire à retrouver cette sensation qui m'envoutait tant
je m'en voudrai quand j'cesserai d'respirer cet air qui s'engouffre en frappant ma tempe
tant pis s'il chasse l'ambiance, tant mieux s'il la change
impossible de craindre le vide, lors du retour dans ma chambre.
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9. |
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J'marche dans le sens de la formule,
j'n'attend pas le résultat final pour mettre ma patte dans le calcul
ma science de la pendule ?
Je chatouille ton crâne pendant que les autres t'en...
Fumes ! C'est de la commercial rancune
invisible, mais très spécial, chacun se pose sous son enclume
chacun choisit un coté du égal et s'installe ad vitam dans son costume
j'marche dans le sens de la formule,
ça ne m'indique pas le chemin mais le contenu de la fortune,
j'brasse des instants et c'est bien
j'mettrai des crampons le jour où ma tumulte frôlera le voyage aérien
à l'air libre ? J'n'arrête : « rien »
Pourtant celui-ci me stop net, à chaque fois qu'il revient
Fainéantise quand tu nous tiens, on s'enlace un peu ivre,
on ne peut pas dire qu'il ne se passe rien
J'marche dans le sens de la formule car l'expert tise,
en estimant la somme, c't'alcoolique dépressif joue ma mise en me tournant le dot !?
J'nage dans le sens de la formule, j'danse dans la cohue,
manie des sentiments étranges à la vue de la fortune j'peux pas dire que je trouve ça fort nul j'panique dans le jeu de l'action, m'anime d'un feu sacré
un peu d'exaction et ça rallume une colère, cachée
à la face du monde, mâchée quand je repasse mes fringues,
léchées sur du plexyglas
La période de la meringue, remplacée par celle de la dédicace
plaisir gâché par vos foutues gloires dégueulasses
vos délires m'ont lassé avant même que je n'y trouve une place,
Chef ! Remballe ton emballage sirupeux, s'il te plait, lisse comme il faut, poisseux comme un beau discours
« plisse les yeux », PARFAIT ! Caricature du bien pensant un brin distrait :
le pare feu. C'est affreux...
le nombre de gens qui ne couine pas plus loin que le bout de leur nez
morveux qui arrache sa croute puis qui scande, qu'on lui a volé !
J'marche dans le sens de la formule,
j'n'attend pas le résultat final pour mettre ma patte dans le calcul
ma science de la pendule?
Je chatouille ton crâne pendant que les autres t'en...
gueule... un bon coup, après ça ira mieux !
Ouais c'est ça, sirote bien chaque minute consacrée à ton électorat
notionnel, l'intérêt de ta cause sera validé si l'assemblée se barre au match
c'est la loi du stade, l'unanimité n'est plus une valeur rationnelle,
équitable ? Non, passionnelle. Ne cherche plus l'identité du véritable
ou tu stagnes dans le marécage virtuel.
Soit tu stagnes, soit tu marches sur un bitume terne
ça déménage constamment .. plus le temps d'attendre que la peinture sèche,
ciao, j'me barre, j'ai ma bile sur le feu. Si je reste encore 10 seconde jte la crache à la figure
c'est dommage pour les « au revoir » mais y'a qu'à ceux qui tourne en rond que je dis adieu
en je me blâme pour ça, tous les soirs, devant le miroir où confortable, je contemple ma queue.
Certifié : sincère et irritable
citoyen moyen fier ; signature inimitable!
J'marche dans le sens de la formule,
j'n'attend pas le résultat final pour mettre ma patte dans le calcul
ma science de la pendule ?
Je chatouille ton crâne pendant que les autres t'en...
Roule, j'marche dans le sens de la formule, j'danse dans la cohue
je chante pendant la torture .
. Si j'ai un conseil à donner :
Marche dans le sens de la formule,
n'attends pas le résultat final pour mettre ta patte dans le calcul
Ta science de la pendule ?
Ben chatouille leur crâne pour pas que les autres t'en...
Roules, marche dans le sens de la formule
danse dans la cohue, chantes pendant la torture
crache la boule que t'as dans le ventre avant que celle-ci ne devienne posthume
Marche dans le sens de la formule !!!
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10. |
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11. |
Restons calme
03:01
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Après avoir troqué 3 pochons d'herbes,
trop attendent qu'on se prosterne
à chaque coin de rue, t'en croise un de ces pseudos Al Capone moderne,
mais merde,
l'apologie du crime sans sa vertu,
c'est comme déguisé le centre ville en coin de verdure :
juste pas crédible ! Et ce n'est même pas terrible
de grandir dans un milieu où il n'y a pas d'éthique.
J préfère déchiqueter l'étiquette pour passer inaperçu
que de brouter quelques miettes, derrière le passage de celui qui a percé
le mur, où son cadre était accroché,
fracassant sa propre image,
sur le plancher !? c'est un cycle sans fin ...
la vermine bouffe
chacun, prépare, son venin
tant pis pour ceux qui kiffent les foires d'empoigne,
en rase campagne, on presse les poires d'angoisse
s'il vous plait, restons calme
comme les rares gens classes qui brassent l'argent sale
sans se prendre pour de graves vandales.
Alors restons calme !
en soufflant sur les bougies fondues d'un gâteau putride !
Fric ? Nation ? .. rien à foutre !
J'm'insuffle une forme primaire de purification
et c'est d'jà pas mal de gérer sa propre direction
quand les essieux tirent à droite !
Ramification chimique, sans destination physique
je ne suis qu'un enfant avec trop de messieurs dans les pattes
j'marche à 4 claques dans la tronche, si ça r'met les idées à place
je cache les plaques dans le plafond, puis je fonce, m'aligner sur la farce
et même si cela fâche, je ne mâche pas votre salade, assis seul à table
ainsi soit la tâche : préparer le repas dans un climat confortable
ah si seulement ça ne salissait pas les mains, d'exclure les sentiments potaches
si bon potage, où chacun, crache, son venin ...
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12. |
Lâcher prise
03:55
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Comme le plus modeste des navires, tu veux juste garder le cap
embarquer l'équipage sur la plus belle carte
sur le quai y'a de la vie, mais la vue du large t'attire
partir ? C'est facile, il suffit de lâcher prise
pardi. Pas besoin de pardon, parmi des millions
patron si je prend mon après midi c'est bon ?
Non ? Permis de conduire, contrat de pension,
j'vais finir par croire qu'j'peux plus rompre la convention,
partons! Week End entre amis, retours à la maison
barbec' en famille, soirée en caleçon .. c'est con
de se dire qu'on vivra qu'on y'aura enfin les ronds,
s'accrocher à l'envie de changer son monde en fiction, ça grise ..
c'est pas normal mon ami, pactise avec qui ça te chante tant que ça t'égaille dans la vie
ça réveil, ça va vite : lâche prise.
Pour que le plaisir agisse… Lèche la veste qu'elle ne t'a pas mise... puis lâche prise
serre ses hanches avant d'approcher les fesses... puis lâche prise !
Caresse dans un sens... admire,
le meilleur moment quand on s'active, c'est celui où on lâche…
Décroche. Jugement sans appel, ce n'est pas la pénitence qui me rattache à l'appareil
c'est moche... ça y est c'est la belle. Dernière amorce pour le largage de ma nacelle.
J'décroche car l'encoche saigne, l'engrenage se dissout dans mon intestin grêle
tandis que le désintérêt règne, l'ennui macère
ce n'est pas en resserrant des écrous qu'une avarie se digère
je libère ma hargne de ses obligations, la colère disperse
j'trace sur ma trajectoire, ma navigation
Mystère et boule de fascination se concrétise, nous, on oeuvre pour le lâcher prise.
Pris sur le vif, plutôt que vivre dans le stress
pitre dans le vide pour pas que l'ennui ne m'agresse
pire ? C'est possible mais c'n'est pas le but
pirouette, cabriole, esquive ou percute
mais fait vite, y'a pas que les tâches qu'on exécute... lâche prise
même si c'est dans les premières minutes... lâche prise
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13. |
Sable dans le boule
03:03
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J'suis dans une barque et je rame
J'sais plus si je rentre au point de départ
ou si j'ai traversé le bazar mais calme...
calmement
J'pourrais même croire que je plane
il y a des soirs où le vacarme relaxe,
bizarre ? Non ! Car le silence, vague, stagne
il y a des soirs où l'esprit brûle l'instant.
J'suis dans une barque et je rame
l'ambiance est humide, à l'intérieur je calcine mais c'est pas grave
j'vogue à travers une purée de poisse
la fuite dans le brouillard réclame une part d'angoisse
à huit dans une tête ou seul dans un couple
la plus petite suite du siècle pour un coup qui compte double
j'm'enfuis par la fenêtre ? Je m'enferme dans mon monde ?
Non, en fait, je sors les poubelles pour revenir dans du propre :
j'rame quelques coups dans ma barque, à l'écart
j'trace pour trouver le calme... mais ça foire !
C'est pas grave.
J'suis dans ma barque et je crame
et même si tout se passe dans mon crâne,
je ne fais que le tour du bazar, donc calme
calmement
Faudrait sans doute que je crane
dresser le plus bel étalage des efforts que je flambe
j'dépense trop de devises à la fois, et en même temps,
pour encaisser, il n'existe aucune banque.
Si le soupir se payait comptant, ce serait cool d'être pauvre
tout comme s'il fallait réfléchir pour être content se serait pauvre d'être cool
je maronne dans mon coin, pour revenir, décontract'
calme, pour encaisser le prochain coup, qui ne sera pas le dernier acte
donc calme...
Et même si j'embarque 10 fois par jour, c'est que c'est nécessaire pour le retour au...
calme !
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14. |
RE: J'voulais dire
04:15
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15. |
La fin de l'histoire
03:12
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J'comptais trouver la porte, puis la laisser ouverte derrière moi
ce n'est pas « l'issue », la découverte, mais la fin de l'histoire
qu'ils s'entassent tous dans leur foutu entonnoir et tant pis pour...
J'rajoute une secousse dans la brèche, pour finir le boulot
pourvu que ça groove dans ma tanière, qu'il y ait des tartines pour mes marmots
Yeah ! J demande pas grand chose,
La vie de rêve s'éteint quand le soleil se lève,
Grandiose nuit de merde, entre amateur et virtuose des mises au vert
bon, j'm'égarais souvent en rentrant : fil de fer !
j'me laissais pousser par le vent, souffler comme une allumette,
rallumant le calumet... P. N., le calembour se trouve dans nos initiales,
de nos jours, ce n'est plus les têtes d'ampoules à lunette qui ont les clefs du portail
ça se passe de commentaire.
Perturbé par l'élément réducteur, le récit
taille la route de manière angulaire,
plus qu'une faille ou un doute, le tracé ne suit plus son cours
la clarté ne vient plus du discours.
Et les tocards sprintent, têtes basses.
Les courageux ?... mettent le ralenti et guettent ce qui se passe
quand le narrateur change de discothèque dans l'espace.
L'ouïe ne capte rien, pourtant la vue doit changer d'axe
concentration maximale pour garder le cap
et tant pis pour... la fin de l'histoire.
J'en place une pour mes potes d'enfance,
mes fraternels : les liens qui ne se nouent qu'avec le temporel
15 kilomètres de lacets, sans floche au bout de la basket
2 pieds vissés au sol, les esprits se cassent au frais de la plaquette.…
de frein… de rien…
j'en place une pour les expériences malhonnêtes,
trouver l'intransigeance dans un fait, ça c'est fait, j'prends bonne note
(spliff au bec)
ceinturé chez les autochtones; fracture suite au grabuge, causé sur l'autoroute
J'sais de quoi je parle quand j'évoque la prière qu'on fait au ciel, une seconde avant le choc.
Maintenant, je crois que si la mémoire s'efface,
c'est pour pas qu'on se souvienne avec quel ange, on a passé le pacte
j'crois en l'équilibre depuis que je me suis fendu le crâne
vivre libre, c'est s'enfermer soi-même dans une bulle confortable
titiller ses moindres désirs car incapable d'avoir envie de quoi que ce soit
même le plaisir charnel ne facilite pas la tâche
pourtant
le répit que me laisse l'attente prouve que j'existe
et si je complique sans cesse, c'est que je résiste sans lest, contre,
la fin de l'Histoire.
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16. |
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