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Image à la pluie

by mochelan

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1.
Zoku 03:12 video
Allez on se rassemble, on forme le clan des guerriers qui refusent de défendre le camp on a du jus, sauf qu'il n'est plus à revendre l'intrigue est nul ?! Ouais mais l'Histoire est grande ! On est beaucoup trop à faire partie des reclus plus leur territoire prend de la place, plus j'ai l'impression que leurs frontières reculent chez nous, il existe un point de rencontre à l'endroit où personne ne se dévisage s'écarter du combat sans pour autant déposer les armes footing matinal sur un champ de bataille au p'tit dej' : un grand bol de shrapnel, pour aller chercher du lait, slalom entre les corps à corps des sentinelles le quotidien (quoi?), enjamber la boulangère qui vide ses tripes sur la dernière fournée, la dernière tournée, avant l'énième début de la première guerre hier, on a du labourer le premier cimetière on trinque à la santé de la poussière canibalisme par infusion de thé, si l'on concidère l'endroit où a poussé la citonnelle j'crois que l'esprit des anciens, circule dans nos veines mais alors, au sens propre du terme ! Le sang a coulé sous les ponts, la sueur sous les coups d'éponge laissant dans les coupé sports, les coudées franches le clan est soudé comme des yakusas un coup de sabre, un coup de poing, ouais cousin qui cherche encore un coupable ? Les ronins se reconnaissent sur ce lopin de terre tout comme on distingue le menu fretin de la mauvaise graine les ronins s'excluent d'eux mêmes mais ne s'excusent jamais on se frotte les mains dans la poudrière BIM ! Armure robuste, le casque ? C'est une tête dur ! Le masque ? C'est pour la texture efficace, quand je grimasse et que le texte tue ! Le sommeil se planque au fond de la caverne ? J'enfile ma cuirasse, Platon. Mon plastron. Plaque de métal sur le torse pour imprimer notre marque sur le paillasson le clan ne se divise pas sur la question soit on embarque l'attirail, soit on fout le feu en sortant de la maison. On l'a bâtit de nos mains, sans trop se demander à quoi elle servirait puis, dès le lendemain de l'ouverture, les plus curieux ont commencer à se faire virer. Trop de servilité, tue le service et son utilité futile idée, nul !, que de croire qu'on se contenterait de la petite monnaie Vu ?
2.
La trentaine, tranche terne où tu persévères c'n'est pas la gangrène mais le grand stress qui te perce les veines on parle « à l'ancienne » des grands frères, les p'tits cons de la dernière car en vrai, on alterne sur l'état du verre à moitié plein, c'est pas demain la veille que j'le brise par terre même une poignée de main, un peu ferme, ne me chavire pas de bord il reste du chemin, mais j'ai de la bouteille clair que la nuit donne de bon conseil... donc maintenant je dors ! C'est pas la fin mais l'étau se ressert j'bois lentement pour ne plus vomir avant le début de la fête calmement, j'me demande plus si « je me tire » ou si « je sors » et je le regrette amèrement le lendemain quand je m'enmerde à mort ! Mais c'est pas grave. Trentenaire, l'enfer est de vivre mort fuir mais à 30 mètres de son triste sort la trempe légendaire s'effondre, sur la poussière que l'on mord la fleur de l'age est hallucinogène, quand on la croque j'm'enferme car la coupe n'est pas tout à fait pleine le stress est gigantesque, quand on commence une phrase par : « à l'époque » le Hip Hop est mon dogme ... loin de l'idée des patries, j'pensais faire partie d'une grande escorte ... Mais c'est pas grave ! Après 30 berges, c'est le tiers ... pas le demi le truc n'est pas tiède même si le ciel se dégarni ce n'est que le début de l'apéritif j'trinque à mon pote le barman tant qu'il reste en service après minuit Fast food, aspirine, le goutte à goutte est décisif quand on calcule le déficit j'me rajoute du liquide, pour le faux départ; le moche élan c'est de la triche mais je m'en félicite dans le réfectoire que je fréquente. ... Lève les bras ... ceux qui veulent aller de l'avant noyés dans une histoire qui se réinvente constamment ouais y'en a marre de miser sur l'apitoiement à croire que la seule chose qui reste à écrire, c'est notre testament ? Et ça c'est pas possible. Zéro moyen !!
3.
On ne s'attend plus à te voir, délivrer la princesse dans le donjon. Les traits de ton personnage, ne vont plus dans ce sens... La fin de l'histoire ? Est inscrite sur ta tronche. J'me rince, chan-mé, je coince, mais j'me casse quand même je finte le sort et j'me coiffe sans gel j'agrafe mon salut, sur le talus, d'où je matte sans gêne l'envers du décors farfelu où se mélange : sang, gênes autres chromosomes champêtres... Franche perte, la « bravoure noble » se transforme en fâcheuse tendance ancienne : on se torche le cul, comme un nain qui court dans l'herbe ! Une forte image marque plus qu'un discours sans plèvre la parole ne coupe plus le souffle, elle fait monter la fièvre de la foule ; la foudre tombe du ciel mais les tours s'éffondrent quand même ? On en a plus rien à foutre de se fondre dans le décors au contraire, on s'efforce de s'extraire du flou. Tire tes ficelles, nous, on te jette dans nos cordes et ça va t'en faire un, d'effet spécial, quand tu encaisseras nos coups Des trombes de pictogrammes tombent sur nos tronches les raccourcis relient les pores de l'éponge, les écarts s'estompent, puis, se raffermissent, j'importe comme une goutte qui s'évapore : image à la pluie ! Je perle le long de ta tempe, plus le temps d'attendre la tempête de grêle frêle, je tente quand même ma chance, comme un rayon de soleil au mois de décembre. Ce n'est plus chez le boucher, qu'on paie sa tranche ce n'est plus pour gouter qu'on y met la langue puisqu'on lèche, sans le toucher, un bout de gras qui se dore la couenne sur une plage. Couper ! Du monde ?... c'est étrange. On ne sait plus de quel coté du manche, c'est étroit couper la ronde, c'est maladroit, y'a plus qu'avec la danse, qu'on est capable de marcher droit On attend l'avalanche, alors que le pire s'est déjà produit le vase déborde constamment, ça fait un bail qu'il est rempli on attend le déluge, ça rassure, tant qu'on partage des avis parodie cyclique… image à la pluie.
4.
Sit-Zooka 03:17
j sais pas ce qui m'prend, plus capable de faire un choix c'est écoeurant, la balance comprend de trop nombreux poids savant mélange de compromis périlleux blocage violent, limite pernicieux pourtant, j'n'ai pas l'âme d'une pleurnicheuse maintenant j'm'éloigne avant qu'cette lacune ne m'achève j'm'arrête. Stop les rouages de l'horloge, repère où l'or loge pour ensuite perdre le courage de ma ruée dans le corridor l'audace est une vertu que les naïfs ignorent c'est quand tu cesses d'ouvrir toutes les portes que tu suces de l'aluminium … si l'allure est sobre, l'essor est sombre le succès se résorbe sur sa nature et sombre donc le risque mène la barque, le fric met le coup de rame les cycles drainent l'époque et les rites trainent la patte les rixes freinent, les richesses provoquent le pixel attise les convoitises, pousse les plus faibles à baisser leur froc les p'tits frères ont plus de vécu que les grand pères la misère c'est qu'ils ont moins de culture qu'un champ de pierre j'exagère, j'force le trait : caricature car l'exception confirme la règle chez le chiropracteur ! Je coche les mains dans les poches, les cases du calendrier ... comme un moche holocauste, clope enfermée sous une cloche dans le cendrier je suis moche, pas un reproche potache accroche tenace qui insiste sur ta vision étriquée j'pratique la pression élastique pour élargir matraque d'image sur débit arithmétique parfois j'm'arrête … pour repartir ! C'est dingue comme bonjour, simple comme ton-car 3 pour faire l'amour et à 4 on se sépare j'décoche une flèche, fastoche, pour déguerpir mais j'flanche, les pinces sur la planche : j'fourre de la salade de crabe sur mon sandwich … je suis proche des poches, c'est moche j'couche du caviar sur une cracotte certains préfèrent que ça craque, quand d'autres, que ça se découse les uns veulent le casse dalle car rien à foutre du goût ça fâche ceux qui se décarcassent et qui se plaignent toujours du coup, du choco ou de la purée de poiscaille : peu probable que les 2 s'épousent ! Creux ovale entre les 2 bords, trop d'entrailles entre les 2 pouces : LE désert, c'est le décor ; Manque d'air intra muros. L'urgence stimule les pulsions négatives ! Et ce n'est plus le pétillement des bulles qui comble le sentiment de convoitise l'impression que l'espace recule s'installe ça fait de la place pour la bêtise les sensations s'annulent en part égales .. - « ça se passe ? » - « ouais ouais, ça tire ! »
5.
Le jour où, rien n'aura de sens ... y'aura .. plus rien à défendre. Ça passe par dessus la tête, par dessus la dette par ici la fuite, par ici la fête partout c'est la guerre. Partout c'est la cuite lorsque le doute guette : j'm'en bats, puis, je recuits les steaks. La défense est maudite tant qu'elle ne joue pas les gros titres l'intérêt pragmatique : Cruel ! Tant il est modique beh j'en peux rien, ça me fait chier quand c'est facile y'a plus grand chose qui me fascine, rien que je l'admets, c'est .. fragile. Un rat mort dans une boite se divertit plus qu'on ne le pense car y'a peu de chances qu'il cogite encore sur sa délivrance autant que ça cause de rien, tant qu'on est dans le vague tant que la vue marche, autant se taire quand on regarde. Il ne me plait guère cet ère là, c'est plus la peine de prêcher pour la paix, rien que d'en parler me fout la haine, sentie l'odeur me fout la gerbe j trouve plus de circonstances atténuantes pour manger de ce pain là je n'ai .. plus rien à défendre ! Plus rien à défendre ? Juste .. besoin de me détendre ! Besoin de me détendre ? Il en existe trop, des raisons de se facher. C'est devenu tellement courant qu'on en a plus rien à cirer. V'là les réact' .. ouais .. v'là les blaireaux ! À croire que ces tocards se battent pour qu'une couleur domine sur leur drapeau. Les plus ouverts sont saoulés .. car rien ne change les ignorants ne sont pas forcément fermés .. ça m'enchante Mais, à quoi ça rime quand je la chante La plaidoirie … Juste : besoin de me détendre ? Besoin de me détendre ! Y'a .. plus rien à défendre ! Plus rien à défendre ? A part ma gueule … apparemment c'est tout ! Après, c'est l'étape « 2 » .. d'abord tu frappes pour rester debout apparemment c'est tout ce que tolère l'humeur global ; chercher ce qui met « bien », au lieu de trouver qu'tout va mal C'est cool ? Besoin de me détendre .. même si y'a quelque chose qui me démange.
6.
Salut bonjour je fais du rap ça en chagrine certain ? Mais tous les autres s'en tapent ! Savez-vous ce qu'est le rap ? Pourquoi se poser la question en 2010 + 4... Depuis toujours, je fais du rap même si parfois ça vaut le détour de faire une soirée « a cap' » dès qu'y a de la zik .. ma super cape est là Clarck ? Disparaît ! J'éventre Kent... mais j parle de la cigarette J'claque des mots de manière disparate, plus je dis qu'j'arrête, plus j'kick le HitHat qu'Alix tapote, mon pote, multiplie les palettes trafic de caisse clair, en mode rapide sur ses manettes, classic pattern pour la chaire fraiche. Au départ, la base, c'est la street, je suppose, puis tu grandis et tu rêves juste d'en sortir, avant l'overdose tu gardes ces 1000 facettes, ça peut servir à l'occaz' tu l'oublies mais tu le restes, ce ptit gars maigre aux traits durcis par l'asphalte. On ne parle plus de : « petit commerce », mais de grande carrière garnie ce n'est plus la beauté du geste, mais l'idée du siècle qui fait de toi le génie .. du mois ! J'suis plus pour quelques petites pichnettes dans le lobe de l'oreille plutôt qu'un seul coup de rasoir sur l'avant bras c'est MA manière et je la gère pour rester actif sur ce marché du poids Marrant ! Quand on sait que la balance se fait marrav' dans tout les cas et je comprends mieux que l'apparence de la vitrine définisse la masse réel de l'exploit! Pardonnez moi, je fais du rap pour les babines des uns, pourvu que les autres s'éclatent savez-vous ce qu'est le rap ? Non ? Beh nous non plus. Nous ? On FAIT du rap !!!
7.
Ils voudraient nous voir comme des moutons statiques, drastiques avec nos poumons noircis malgré les difficultés que nous éprouvons les défis occultés où nos galons se prouvent un branleur reste un branleur, avec ou sans poésie, avec ou sans facétie même en toussant de la fausse modestie on fait les choses à l'ancienne … ptérodactyle, survolant le jurassique … on reste actif ! J en place une spéciale pour le posse carolorégien, qui prouva que tout est possible, en partant de rien ecchymose sur les genoux, pontage coronarien contournant les artères, on opère sans les mains ici, c'est wash & go et pas « wesh wesh io » on fait le taf et c'est propre quand on part la tête haute aucun tag facile sur façade numérique en solo ou en équipe … en solo ou en collectif, ORA bricolo créatif, ORA discretoz comme une montre planquée dans l'cul d'un soldat captif pas d'cadeau, pas de sacrifice … ORA parce que les sirènes de la police sifflent moins fort qu'un cortège d'intello naïf rigolo, ce monde de culturo, démago, branleur de cerveau .. récupère pas la galette, qd t'as refusé de fournir les oeufs on est passé par derrière, justement pour fuir tes yeux entre nous, la recette se concocte à l'écart, pour éviter de tourner en rond autours des 3 coqs private joke mais j'm'en bat tu me croiseras ville haute en train de scier les 3 bras pour toi c'est Charleroi, chez nous c'est Charlyking pendant qu'tu mattes Dexter dans ton salon, ici il gicle direct sur les vitrines trop de victimes lèchent le style sans que ça ne s'y prêtes, triste mine ! Estym, fierté mytique à 14 piges si maintenant j gratte mes lyrixs c'est qu'j'viens de là où ça transpire où ça ne lache pas le sourire facile, pas mauvais public sache qu'tout évolue vite c'est pas que personne n'est jamais content, on est juste pas adepte du compliment rapide fait tes preuves pour que ça vibre ! Encaisses les instants, les critiques ensuite r'viens qd l'niveau monte ça vit la nuit mais ça sue plus que les gugus qui crèvent le jour ma culture j'la déguste comme un sugus nature qui pousse sur les murs oscour, Emile, littres de peintures et mille vitres de la TEC obscurcies notre ville s'dégrade dans sa structure, y'a plus que les pitres qui l'embellissent
8.
Je cherche l'envergure, en déployant ma force dévoilant la nature qui m'empêche de passer la porte. Je cherche l'envergure, sans vertu. Je prêche l'envers du .. décors ! Amertume, clouée sur mon dot. Salaire pur, gagné sans sueur en glandant sur un terrain de sport ouais j'en ai plein des : « si j'avais su » « j'aurais pu », « j'aurais du » fermer un peu plus ma gueule mais je l'ai ouverte plus qu'il n'en faut et dans un sens, ça m'a aidé aussi du fond de la classe à l'avant de la scène, cette grande gueule m'a servi éjecté de toutes les écoles, à présent, on m'y invite. Est-ce pour mieux remuer le couteau de la plaie qu'il nomme réussite. J' suis à moitié de l'ancien siècle, à moitié de ce nouveau millénaire j'm'étale sur la planète, sans qu'Internet m'y vénère. Trentenaire, ni jeune, ni agé, j passe le shampoing avec une brosse de fer … La tirette sur ton crâne … fermeture éclair. J'ai grandi, dur sur les bords, durant l'époque du chacun pour tous la vie de ue-r, c'n'était pas que pour les pauvres, tant que tu ne suivais pas qu'une seule route Tous nos chemins mènent au rhum qu'on mélange dans une bouteille en plastique à même le sol. J garde beaucoup d'histoires fantastique, Fanta/Spliff, Manga/Pim's (poire) ouverture des vitres, à fond de balle sur l'autoroute, souvent, seul, j'aspire à retrouver cette sensation qui m'envoutait tant je m'en voudrai quand j'cesserai d'respirer cet air qui s'engouffre en frappant ma tempe tant pis s'il chasse l'ambiance, tant mieux s'il la change impossible de craindre le vide, lors du retour dans ma chambre.
9.
J'marche dans le sens de la formule, j'n'attend pas le résultat final pour mettre ma patte dans le calcul ma science de la pendule ? Je chatouille ton crâne pendant que les autres t'en... Fumes ! C'est de la commercial rancune invisible, mais très spécial, chacun se pose sous son enclume chacun choisit un coté du égal et s'installe ad vitam dans son costume j'marche dans le sens de la formule, ça ne m'indique pas le chemin mais le contenu de la fortune, j'brasse des instants et c'est bien j'mettrai des crampons le jour où ma tumulte frôlera le voyage aérien à l'air libre ? J'n'arrête : « rien » Pourtant celui-ci me stop net, à chaque fois qu'il revient Fainéantise quand tu nous tiens, on s'enlace un peu ivre, on ne peut pas dire qu'il ne se passe rien J'marche dans le sens de la formule car l'expert tise, en estimant la somme, c't'alcoolique dépressif joue ma mise en me tournant le dot !? J'nage dans le sens de la formule, j'danse dans la cohue, manie des sentiments étranges à la vue de la fortune j'peux pas dire que je trouve ça fort nul j'panique dans le jeu de l'action, m'anime d'un feu sacré un peu d'exaction et ça rallume une colère, cachée à la face du monde, mâchée quand je repasse mes fringues, léchées sur du plexyglas La période de la meringue, remplacée par celle de la dédicace plaisir gâché par vos foutues gloires dégueulasses vos délires m'ont lassé avant même que je n'y trouve une place, Chef ! Remballe ton emballage sirupeux, s'il te plait, lisse comme il faut, poisseux comme un beau discours « plisse les yeux », PARFAIT ! Caricature du bien pensant un brin distrait : le pare feu. C'est affreux... le nombre de gens qui ne couine pas plus loin que le bout de leur nez morveux qui arrache sa croute puis qui scande, qu'on lui a volé ! J'marche dans le sens de la formule, j'n'attend pas le résultat final pour mettre ma patte dans le calcul ma science de la pendule? Je chatouille ton crâne pendant que les autres t'en... gueule... un bon coup, après ça ira mieux ! Ouais c'est ça, sirote bien chaque minute consacrée à ton électorat notionnel, l'intérêt de ta cause sera validé si l'assemblée se barre au match c'est la loi du stade, l'unanimité n'est plus une valeur rationnelle, équitable ? Non, passionnelle. Ne cherche plus l'identité du véritable ou tu stagnes dans le marécage virtuel. Soit tu stagnes, soit tu marches sur un bitume terne ça déménage constamment .. plus le temps d'attendre que la peinture sèche, ciao, j'me barre, j'ai ma bile sur le feu. Si je reste encore 10 seconde jte la crache à la figure c'est dommage pour les « au revoir » mais y'a qu'à ceux qui tourne en rond que je dis adieu en je me blâme pour ça, tous les soirs, devant le miroir où confortable, je contemple ma queue. Certifié : sincère et irritable citoyen moyen fier ; signature inimitable! J'marche dans le sens de la formule, j'n'attend pas le résultat final pour mettre ma patte dans le calcul ma science de la pendule ? Je chatouille ton crâne pendant que les autres t'en... Roule, j'marche dans le sens de la formule, j'danse dans la cohue je chante pendant la torture . . Si j'ai un conseil à donner : Marche dans le sens de la formule, n'attends pas le résultat final pour mettre ta patte dans le calcul Ta science de la pendule ? Ben chatouille leur crâne pour pas que les autres t'en... Roules, marche dans le sens de la formule danse dans la cohue, chantes pendant la torture crache la boule que t'as dans le ventre avant que celle-ci ne devienne posthume Marche dans le sens de la formule !!!
10.
11.
Après avoir troqué 3 pochons d'herbes, trop attendent qu'on se prosterne à chaque coin de rue, t'en croise un de ces pseudos Al Capone moderne, mais merde, l'apologie du crime sans sa vertu, c'est comme déguisé le centre ville en coin de verdure : juste pas crédible ! Et ce n'est même pas terrible de grandir dans un milieu où il n'y a pas d'éthique. J préfère déchiqueter l'étiquette pour passer inaperçu que de brouter quelques miettes, derrière le passage de celui qui a percé le mur, où son cadre était accroché, fracassant sa propre image, sur le plancher !? c'est un cycle sans fin ... la vermine bouffe chacun, prépare, son venin tant pis pour ceux qui kiffent les foires d'empoigne, en rase campagne, on presse les poires d'angoisse s'il vous plait, restons calme comme les rares gens classes qui brassent l'argent sale sans se prendre pour de graves vandales. Alors restons calme ! en soufflant sur les bougies fondues d'un gâteau putride ! Fric ? Nation ? .. rien à foutre ! J'm'insuffle une forme primaire de purification et c'est d'jà pas mal de gérer sa propre direction quand les essieux tirent à droite ! Ramification chimique, sans destination physique je ne suis qu'un enfant avec trop de messieurs dans les pattes j'marche à 4 claques dans la tronche, si ça r'met les idées à place je cache les plaques dans le plafond, puis je fonce, m'aligner sur la farce et même si cela fâche, je ne mâche pas votre salade, assis seul à table ainsi soit la tâche : préparer le repas dans un climat confortable ah si seulement ça ne salissait pas les mains, d'exclure les sentiments potaches si bon potage, où chacun, crache, son venin ...
12.
Comme le plus modeste des navires, tu veux juste garder le cap embarquer l'équipage sur la plus belle carte sur le quai y'a de la vie, mais la vue du large t'attire partir ? C'est facile, il suffit de lâcher prise pardi. Pas besoin de pardon, parmi des millions patron si je prend mon après midi c'est bon ? Non ? Permis de conduire, contrat de pension, j'vais finir par croire qu'j'peux plus rompre la convention, partons! Week End entre amis, retours à la maison barbec' en famille, soirée en caleçon .. c'est con de se dire qu'on vivra qu'on y'aura enfin les ronds, s'accrocher à l'envie de changer son monde en fiction, ça grise .. c'est pas normal mon ami, pactise avec qui ça te chante tant que ça t'égaille dans la vie ça réveil, ça va vite : lâche prise. Pour que le plaisir agisse… Lèche la veste qu'elle ne t'a pas mise... puis lâche prise serre ses hanches avant d'approcher les fesses... puis lâche prise ! Caresse dans un sens... admire, le meilleur moment quand on s'active, c'est celui où on lâche… Décroche. Jugement sans appel, ce n'est pas la pénitence qui me rattache à l'appareil c'est moche... ça y est c'est la belle. Dernière amorce pour le largage de ma nacelle. J'décroche car l'encoche saigne, l'engrenage se dissout dans mon intestin grêle tandis que le désintérêt règne, l'ennui macère ce n'est pas en resserrant des écrous qu'une avarie se digère je libère ma hargne de ses obligations, la colère disperse j'trace sur ma trajectoire, ma navigation Mystère et boule de fascination se concrétise, nous, on oeuvre pour le lâcher prise. Pris sur le vif, plutôt que vivre dans le stress pitre dans le vide pour pas que l'ennui ne m'agresse pire ? C'est possible mais c'n'est pas le but pirouette, cabriole, esquive ou percute mais fait vite, y'a pas que les tâches qu'on exécute... lâche prise même si c'est dans les premières minutes... lâche prise
13.
J'suis dans une barque et je rame J'sais plus si je rentre au point de départ ou si j'ai traversé le bazar mais calme... calmement J'pourrais même croire que je plane il y a des soirs où le vacarme relaxe, bizarre ? Non ! Car le silence, vague, stagne il y a des soirs où l'esprit brûle l'instant. J'suis dans une barque et je rame l'ambiance est humide, à l'intérieur je calcine mais c'est pas grave j'vogue à travers une purée de poisse la fuite dans le brouillard réclame une part d'angoisse à huit dans une tête ou seul dans un couple la plus petite suite du siècle pour un coup qui compte double j'm'enfuis par la fenêtre ? Je m'enferme dans mon monde ? Non, en fait, je sors les poubelles pour revenir dans du propre : j'rame quelques coups dans ma barque, à l'écart j'trace pour trouver le calme... mais ça foire ! C'est pas grave. J'suis dans ma barque et je crame et même si tout se passe dans mon crâne, je ne fais que le tour du bazar, donc calme calmement Faudrait sans doute que je crane dresser le plus bel étalage des efforts que je flambe j'dépense trop de devises à la fois, et en même temps, pour encaisser, il n'existe aucune banque. Si le soupir se payait comptant, ce serait cool d'être pauvre tout comme s'il fallait réfléchir pour être content se serait pauvre d'être cool je maronne dans mon coin, pour revenir, décontract' calme, pour encaisser le prochain coup, qui ne sera pas le dernier acte donc calme... Et même si j'embarque 10 fois par jour, c'est que c'est nécessaire pour le retour au... calme !
14.
15.
J'comptais trouver la porte, puis la laisser ouverte derrière moi ce n'est pas « l'issue », la découverte, mais la fin de l'histoire qu'ils s'entassent tous dans leur foutu entonnoir et tant pis pour... J'rajoute une secousse dans la brèche, pour finir le boulot pourvu que ça groove dans ma tanière, qu'il y ait des tartines pour mes marmots Yeah ! J demande pas grand chose, La vie de rêve s'éteint quand le soleil se lève, Grandiose nuit de merde, entre amateur et virtuose des mises au vert bon, j'm'égarais souvent en rentrant : fil de fer ! j'me laissais pousser par le vent, souffler comme une allumette, rallumant le calumet... P. N., le calembour se trouve dans nos initiales, de nos jours, ce n'est plus les têtes d'ampoules à lunette qui ont les clefs du portail ça se passe de commentaire. Perturbé par l'élément réducteur, le récit taille la route de manière angulaire, plus qu'une faille ou un doute, le tracé ne suit plus son cours la clarté ne vient plus du discours. Et les tocards sprintent, têtes basses. Les courageux ?... mettent le ralenti et guettent ce qui se passe quand le narrateur change de discothèque dans l'espace. L'ouïe ne capte rien, pourtant la vue doit changer d'axe concentration maximale pour garder le cap et tant pis pour... la fin de l'histoire. J'en place une pour mes potes d'enfance, mes fraternels : les liens qui ne se nouent qu'avec le temporel 15 kilomètres de lacets, sans floche au bout de la basket 2 pieds vissés au sol, les esprits se cassent au frais de la plaquette.… de frein… de rien… j'en place une pour les expériences malhonnêtes, trouver l'intransigeance dans un fait, ça c'est fait, j'prends bonne note (spliff au bec) ceinturé chez les autochtones; fracture suite au grabuge, causé sur l'autoroute J'sais de quoi je parle quand j'évoque la prière qu'on fait au ciel, une seconde avant le choc. Maintenant, je crois que si la mémoire s'efface, c'est pour pas qu'on se souvienne avec quel ange, on a passé le pacte j'crois en l'équilibre depuis que je me suis fendu le crâne vivre libre, c'est s'enfermer soi-même dans une bulle confortable titiller ses moindres désirs car incapable d'avoir envie de quoi que ce soit même le plaisir charnel ne facilite pas la tâche pourtant le répit que me laisse l'attente prouve que j'existe et si je complique sans cesse, c'est que je résiste sans lest, contre, la fin de l'Histoire.
16.

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released January 15, 2015

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mochelan Charleroi, Belgium

album "Mon Corps T'exprime" novembre 2011

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